jeudi 2 septembre 2010

Eric Woerth ou la technique du plan B.

"Merde, est-ce que je ne serais pas en train de m'auto-lapider tout seul, là...?"


Vous allez dire que je m'acharne.
Mais en même temps, Eric Woerth a toujours le chic pour ramener vers lui les sunlights médiatiques. Lorsqu'il réussi à naviguer sous les radars, il nous sort une phrase "lapidaire", et alors que c'est encore tout chaud, hop! une preuve à décharge arrive et il ne trouve, pour le coup, rien d'autre à dire que "c'est banal".
Donc, si on résume bien, les honteux scandales dans lesquels il aurait trempé, c'est de la "lapidation médiatique" à son encontre, sans fondement, mais dès qu'un élément de poids, bien tangible, le met en cause, tout à coup, cela devient "banal".
C'est le double effet "Woerth" : vous niez tout en bloc, et jouez la victime injustement traquée, on sait jamais, autant, aucune preuve ne sortira, mais dans le cas contraire, la deuxième lame qui garde la première en suspension pour mieux la trancher : minimisez, minimisez, minimisez!!!

Avec un gouffre judiciaire qui se rapproche aussi rapidement de lui qu'un aigle fond sur sa proie, on peut penser que Woerth a scellé, ici, avec ce premier mensonge avéré, la fin de sa carrière au haut niveau. Et entre les "Mediapart", "Canard enchaîné", et autres, la seule bonne nouvelle pour lui, c'est qu'à partir de maintenant, il va pouvoir compter ses vrais amis.
Eric Woerth à dores et déjà basculé de son statut de soldat à sauver, à celui de brebis galeuse, tant ses "affaires" n'en finissent plus d'éclabousser son parti, et surtout le président Sarkozy.


Bannister, ami des puissants, pour le temps qu'ils durent...

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