samedi 30 octobre 2010

France Inter : mais que se passe-t-il?

"France Inter recherche humoristes non contrariants, sous peine de renvoi."


Que se passe-t-il à France Inter?...Philippe Val est-il une marionnette, ou s'est-il mué depuis l'après procès qu'il a connu sous l'ère Charlie Hebdo, en une sorte de Myster Hyde?

Sa surprenante place à France Inter est-elle l'objet d'un marché obscur dont-il aurait été victime alors qu'on lui promettait une autoroute pour sa libre pensée? Victime consentante?

Bref l'on n'y comprend plus rien. La radio négocie un tournant très risqué qui a commencé avec l'éviction de Guillon, continué avec le limogeage de Porte, et alors qu'elle se rapproche du précipice de la connerie, persévère avec maintenant la fin de parcours pour Dahan! L'humour corrosif et politique déplaît au plus haut niveau de l'état : est-ce une coïncidence? Non, réponds Val, outré que l'on puisse croire une seconde qu'il est instrumentalisé! En tout cas, si c'est par des choix aussi vaseux que leurs arguments sont irrecevables, qu'il compte nous en faire la preuve, c'est loupé. Val ne serait pas en train d'envoyer un message a ses ex collègues : à France Inter, la liberté est en passe d'être éradiquée, je me suis fait avoir, réagissez!!
Je dis ça parce que j'ai du mal à penser que Philippe Val n'est plus celui qu'il était à "Charlie Hebdo"...
En attendant, quelle sera la suite? L'arrêt de l'émission de Bern? Car il ne reste plus que lui....


Bannister.

Masterchef : les surprises du chef!

Virginie et Cyril, c'est terminé!


Mais qui, oui, qui gagnera cette première édition de Masterchef France?!

Voilà. Je la voyais aller à la gagne, elle aura néanmoins tenu un bon bout de temps : Virginie s'en est allée...mais pas si loin, puisqu'elle effectue un stage chez le chef Anton, comme nous le disions précédemment. Ahh, ils nous manqueront ces petits regards entre le chef et sa désormais stagiaire.....
L'autre surprise, également de taille, fut l'élimination de Cyril...que je voyais tout pareil en final!
Apparemment, il avait atteint un niveau qu'il n'arrivait plus à élever, en tout cas dans les temps impartis de l'émission. On ne parle plus de talent des uns ou des autres à ce stade, car ils en ont tous....Enfin, on rajoutera encore une surprise en voyant Romain continuer l'aventure, non pas qu'il soit mauvais, mais c'est vrai qu'il passe souvent "près du bord" sans embuche : tant mieux pour lui!
D'ailleurs, faut-il y voir un signe de présence en finale....hummm qui peut affirmer qu'en ayant échappé autant de fois à l'élimination, il ne serait pas capable de se retrouver dans les deux premiers! Et plus alléchant encore, pourquoi pas y rencontrer Anne, sa "collègue" rouge du soir qui a sérieusement lâché son équipe ce Jeudi, durant l'épreuve, et devant les juges. Anne a encore une fois fait preuve de trop de fragilité dans ses responsabilités, la dernière fois, comme chef d'équipe, cela s'était terminé par des larmes (peu appréciée par Romain déjà), et cette fois ci, ce fut carrément la prise de distance "moi j'aurais pas fait comme ça", sympa pour le marseillais et Agathe.Une attitude que le chef Camdeborde s'est heureusement empressé de souligner, voire de surligner...

La première épreuve sous pression voit s'affronter, déjà, Cyril, Virginie, et Marine, les bleus perdants, pendant que les gagnants rouges font à peu près la même tête...par esprit de soutient? Non, surtout pour gros malaise.
Vous le savez, c'est Virginie qui s'en tirera, non pas moins bien, mais moins dans le sujet qui était le risotto, que les autres. Il y aurait, comme toujours, des choses à dire sur l'élimination, personnellement, je vois mal comment, lorsque chacun a les mêmes ingrédients et une direction similaire, on peut taxer un plat de "hors sujet", comme celui de Virginie...mais c'est peut être la mauvaise fois qui parle!
So long, Virginie...

On le sentait dans cet épisode, Cyril était trop souvent à la peine. Il confirme en étant une nouvelle fois dans le wagon du test sous pression, après une variante du "trouves donc le nombre d'ingrédients", devenu "vas chercher bonheur au milieu des fromages, et mets le bon numéro en face du nom". Cyril, très méticuleux, si il a bien su rendre sa feuille remplie, aura quand même écrit tout et son contraire. Et alors que cette chère Anne est toute déçue d'être arrivée en troisième position, la pauvrette, Cyril qui aurait, lui, bien signé pour la place du Saint Esprit, rejoindra donc ...personne, il écope d'un simple avertissement, avec Romain. Et oui, la télé réalité, c'est un programme qui doit tout de même durer un certain temps, peu importe le nombre de candidats qu'il reste!

Nous rejoignons ensuite, certainement le moment le plus bizarre du show, l'épreuve de la boîte mystère qui nous dévoile...des ingrédients censés avoir des vertus aphrodisiaques....alors, le chocolat, et le gingembre, comme choix hot, très bien. Mais par contre, quel est l'escroc qui a vendu la cuisse de grenouille, l'asperge, ou encore l'anchois (l'anchois?!!) comme produits a tendance aphrodisiaque?!...c'est là qu'on apprend que les juges eux mêmes ont fait la liste. L'incompréhension est aussi bouillante que le chef Anton devant Marine...il fait chaud comme à l'intérieur d'un croissant qui sort du four.
Mais cela ne sauvera pas Marine du test sous pression...ni Romain, un fidèle parmi les fidèles, ni Cyril, et son issue fatale.

Le top 4 : Agathe, Anne, Marine, et Romain (qui a vraiment failli passer à la trappe de peu).

La semaine prochaine sera encore chaude brulante! Anne, qui s'est attiré l'antipathie de Romain et d'Agathe, passera -t-elle en finale? Le coup de pression qu'a reçu Romain lui servira-t-il pour monter le niveau? Les plats très "libérés" d'Agathe vont-ils finir par agacer le jury? Marine gardera-t-elle ce sang froid qu'elle a retrouvé lors des test sous pression?

Bientôt sur vos écrans....

Bannister.

vendredi 22 octobre 2010

Masterchef, de la régression à la démission.

"Alors, pour un bon abandon en route, vous prenez de l'Audrey, vous sortez les nerfs...il y en a peu, puis vous bourrez de pression!"


C'est le top 6 en vue pour ce jeudi!
Et ceux qui ne participeront pas à la suite des aventures des joyeux cuisiniers sont: Philippe et Audrey.
Alors, à ce stade, c'est vrai que chaque élimination relèvera de la surprise, vu le niveau, en tout cas pour la plupart... Mais c'est d'Audrey que viendra la décision la plus étonnante de la soirée : trop mal à l'aise avec la pression, elle décide de quitter le programme!

On la savait fragile, la larme facile, l'émotion évidente, les nerfs de la belge n'auront pas été suffisamment (ou un minimum) solides.

Cela avait pourtant commencé par une belle régression dans l'assiette, à travers une boîte mystère spécial "enfants". Les candidats devant composer avec des ingrédients aussi "miam miam!" que les fraises tagadas, les carambars, les coquillettes, le ketchup, et autres bananes ou encore le fameux poisson pané tout rectangulaire!
Laissons parler l'enfant qui est en nous....Ce que fait très bien Cyril, dans une déco assez gribouillage, mais se voulant ressembler à une araignée...au grand dam de Yves Camdeborde. Au final, même au goût, cela s'avèrera être du gribouillage. Ce sont Anne et Marine, qui s'en tirent avec les honneurs sur ce coup là, alors qu'Agathe divise le jury avec un plat tarabiscoté...à la Agathe, quoi!
Mais le monde de l'enfance peut aussi être très coquin...j'en veux pour preuve le petit jeu d'œillades entre le chef Anton et Virginie, mais dites donc, ça a du bon la régression!

Après les fanfreluches et les fraises tagadas, direction la vraie vie, dans les courants d'airs, un casque vissé sur la tête, le marteau piqueur entre les mains, la mission : faire un repas pour deux cents ouvriers, sur un chantier. Et puisqu'on y est, le tout, au barbecue et en une heure!
Anne et les bleus contre marine et les rouges.
Et c'est là que l'on reconnaîtra le bon goût des ouvriers qui fondent sur le dessert bleu de Audrey transformée en vendeuse de choc...et de charme!
Moins à l'aise, Anne a du mal à gérer son équipe, et laisse ses responsabilités un peu trop lui échapper, alors que Virginie et Agathe se "tirent la bourre" entre proposition de bisous (sur la joue), brochettes, et boulettes.
Au terme de cette joyeuse péripétie, saluée par le jury pour sa qualité culinaire, la sentence inévitable tombe, les perdants sont : le rouges. Anne craque et pleure, ce que goûte peu Romain, à raison?
De fait, qui dit test sous pression, dit Romain. Il s'en tire encore une fois, trouvant ses ressources au pied du mur. C'est Philippe qui sera le moins bon pour cette épreuve avec pour ingrédient principal l'anguille. Il ne sera pas du voyage pour la suite, destination : Venise!

C'est Demorand qui le dit, il adore la cuisine italienne, l'une des meilleures du monde!...comme les précédentes. Au menu : lâchage des candidats dans la ville, à la recherche des ingrédients pour leurs menus, avec un budget de 35 euros, et une connaissance de la langue...aléatoire.
Pour les moins bons, test de pression, deuxième, et ce sera pour Audrey, et Anne (joyeux anniversaire au passage!).

C'est le moment de notre sympathique jeu "Mais enfin tu vas trouver combien il y a d'ingrédients dans cette recette, nom di diou!"....Aujourd'hui, de la douceur, avec des pâtisseries du café Florian, et rien qu'à les voir, on en mangerait l'écran. Cyril raccroche ses wagons, et passe le test, pendant que Romain passe un mauvais moment, et que Marine passe...au test sous pression.

Comme vous l'avez lu plus haut, Audrey ayant décidé d'abandonner, Marine et Anne seront de la partie la semaine prochaine. Il est inutile de préciser que le plat de Audrey était considéré, comme par hasard, comme le meilleur, ce qui rajoute à la déception des juges de voir partir un aussi bon élément, un élément, même, d'un possible trio de tête, d'après Yves Camdeborde...Sympa pour Marine, et pour Anne.

Notre top 6 sera donc composé de : Cyril, Virginie (mon pari tient toujours!), Marine, Anne, Agathe, et Romain.
La question est maintenant ce que trouvera Romain, la prochaine fois, pour sauver sa place!
Il se confirme de plus en plus que Cyril fera partie de finalistes...avec Virginie?!

Bannister.

vendredi 15 octobre 2010

Faut-il brûler Bertrand Cantat?



Le retour du chanteur de Noir Désir ne pouvait pas ne pas faire jaser. Par deux fois il est remonté sur scène ces derniers jours. Passée une nervosité légitime, il faut se rendre à l'évidence, et rapidement, l'homme n'a rien perdu de son charisme, de son intensité, il brille, il est magnétique.
De l'avis général, son premier passage est furieux, quasi christique aux yeux des fans.
Mais Bertrand Cantat le porte sur lui à vie, avant le dérapage qui coûta la vie à Marie Trintignant, il transpirait déjà l'émotion à fleur de peau, pas la douceur, mais la rébellion, la colère, voire la rage. Après ce qui est arrivé à Vilnius, après la prison, revoir ses attitudes, sa révolte, ses ressentis violents l'habiter encore avec la même force, amène tout de même un certain malaise. Revoir quelqu'un d'aussi intact à ses convictions, cela pourrait le faire passer pour un insensible, alors que c'est peut être le seul moyen pour lui de rester en vie : se retrouver. Retrouver le Cantat "d'avant".
Mais la vraie vie, ça n'est pas une chanson, ça n'est pas qu'un refrain, qui peut s'effacer avec le suivant. Désormais, Bertrand Cantat ne sera plus le chanteur de Noir Désir, il sera aussi un homme qui a tué.
Devait-il dès lors, remonter un jour sur scène? L'homme a, comme on dit, "payé sa dette à la société". Mais la prison, comme la mort, ça ne s'efface jamais, ça ne s'oublie pas. Et si la place de l'artiste, à n'en pas douter, est sur la scène, celle de l'homme, ou peut-elle bien être? Bertrand Cantat peut-il se permettre aujourd'hui de raviver la douleur de la famille et des proches de Marie Trintignant, à chacune de ses prestations. Prestations même non filmées officiellement, dont on sait pertinemment qu'elles se retrouveront dans toutes les unes pour encore longtemps.

On pourrait dire qu'en sortant du bois, Cantat prouve qu'il n'a que faire du chagrin des autres, qu'il veut reprendre le court de sa vie, peut importe le reste. Dans ce cas, il est de retour pour de bon, et pour longtemps. Mais peut-il dénoncer encore ce qu'il dénonçait avant? A-t-il encore sa légitimité?

Ou alors on ne le reverra plus en premier plan. Ou alors il deviendra une ombre, fuyant les projecteurs, pour un minimum de respect. Laissons les images volées aux voleurs, car vraisemblablement, Bertrand Cantat n'a pas cherché à se montrer au plus grand nombre lors de ses apparitions. Il a juste cherché à retrouver les siens, à reprendre quelques respirations hors de l'eau, pour récupérer le fil d'une vie avec le poids, maintenant, d'un remord inamovible, comme un second corps à porter jusqu'à la fin.
Envers la famille de Marie et envers lui même, on ne peut s'empêcher de penser que la mort d'une personne est une dette impossible à payer.

En tant qu'homme, Bertrand Cantat se doit de ne plus apparaître au grand jour, laissant uniquement son image être volée lors de concerts non filmés. Prendre une dimension unique en France, mais la prendre à bras le corps.

Bannister.

jeudi 14 octobre 2010

Masterchef...un crochet au pays du soleil levant.

"Joël et Frédéric quittent l'aventure cette semaine."

L'Orient, c'était la semaine dernière, ce Jeudi, ce sera l'Asie, et l'Asie, c'est aussi la spécialité de Demorand san. Il est spécialiste d'un peu trop de choses ce Demorand, au demeurant (ça, c'est fait)...
Et c'est maintenant régulier comme une lasagne, dans toutes les émissions, nous allons avoir le passage humiliant où l'un ou l'autre des juges ne voudront même pas goûter une présentation. Passage humiliant,donc, et inutile au possible, sauf bien entendu pour la partie télé réalité.
Mais, d'autant plus injuste aujourd'hui, que Virginie et Romain-puisqu'ils seront les moins bon sur la première épreuve- avaient eu au moins la délicatesse de proposer un plat terminé, et dressé. Surtout celui de Romain, qui, s'il n'était pas époustouflant de complexité dans le visuel, avait le mérite de coller à la philosophie zen et épurée de cette Asie prônée par le critique Sébastien Demorand. C'est une faute de la part de certains juges.
Du côté des bons élèves, ce sont Agathe et Marine qui transportent nos professionnels dans ces contrées asiatiques, et notamment Yves Camdeborde.

On le sait maintenant, être chef d'équipe c'est désormais être intouchable. Mais ça n'exclue pas d'avoir la pression. Et quelle meilleure pression que de remplacer la brigade d'un grand chef, meilleur ouvrier de France, et sous ses ordres, de cuisiner pour...neuf autres meilleurs ouvriers de France!...dont le chef Anton!!
Stress de rigueur, mais épreuve de laquelle les deux équipes se sortiront avec les honneurs, et les félicitations des juges, et les applaudissements (un peu trop nourris pour être totalement sincères) de la salle. Quand bien même, tout cela, c'est de l'énergie positive bonne à prendre, car la suite sera chargée en émotion. Et oui, car voilà un nouvel ingrédient à partir de maintenant, il reste peu de candidats, on les connaît tous mieux, on sait leurs qualités et leurs défauts, on s'y attache!
Dans cette optique, on aborde différemment l'échec des rouges, car on apprécie au moins une personne dans chaque équipe dorénavant. Et, tiens donc, on inaugure une page inédite de l'épreuve par équipe : exit les votes, bienvenue l'épreuve sous pression à 4. Romain, Joël, Cyril, et Audrey ouvriront ce premier chapitre avec un invité, grand chef japonais, et au menu, sushis et makis à sa façon. Chacun se donne à fond, sous les yeux de Marine, tête de l'équipe. Romain se trouve un penchant pour l'adrénaline, et s'en sort haut la main, mais dans l'adversité et sous la pression, manquant d'expérience sur ces recettes, Joël perd ses moyens.
Il perd ses moyens, mais il se bat, larmes au yeux, comme un beau diable, il ira au bout, mais cela ne suffira pas. Un moment intense sous les encouragements de Marine, que de voir Joël refusant de perdre pied. Il sort donc, mais il sort la tête haute, face à des juges fiers de lui.

Après cette vague d'émotion, un moment de détente avec le célèbre : "Trouves un maximum d'ingrédients ou vas te mettre gentiment sur la chaise et tais toi". 30 ingrédients à trouver pour une paella. Fred le vamos à fleur de peau, est dans son élément, comme Marine la semaine dernière. D'ailleurs, est-ce dans un soucis corporatiste, le fait est qu'il va donner le moins d'ingrédients, et se retrouver au test sous pression. Le meilleur, Philippe, gagne deux minutes de réflexion devant les boîtes mystères pour choisir sa préférée à travailler, et l'imposer par là même aux autres. Agathe, Audrey et Anne s'en sortent avec brio, alors que Cyril et Virginie s'écroulent.

Attention au test sous pression: Frédéric, Cyril, et Virginie. On a du mal à croire que l'un des trois sera éliminé ce soir, tant ils ont à tour de rôles enchanté les juges, pour leur cuisine ou pour leur caractère, et pourtant!
L'objectif, un minestrone. Faux ami, trop facile, en une heure, pas un candidat n'y arrive. Le jury rajoute, ahuri, quinze minutes. Une épreuve dans la douleur. Virginie retrouve sa cuisine in extremis pour s'en sortir la première, et sur le fil de la dernière chance, c'est Cyril qui la rejoint et continue l'aventure.

C'est Frédéric, un peu la mascotte, la barre d'énergie pure, le mental d'acier du programme que les juges auront décidé d'éliminer.
Il sort comme un seigneur, avec certainement de la déception, mais sans le montrer, égal à lui même. Bye Vamos King!

Au final, ils ne sont plus que 8. Au final, Audrey et Romain auront montré un nouveau visage, plutôt étonnant. Au final, Virginie et Cyril auront eu très, très chaud, et leur prochain faux pas sera vraisemblablement le dernier.

Une émission qui a gagné en rythme, en sensibilité, un montage parfait des séquences, des juges qui montent le niveau, une vraie promesse pour les prochains épisodes.


Vamos!

Gérard Berliner...au paradis des artistes.


"Le deuil qu'a porté Louise, C'est le Bon Dieu qui l'a porté..."

Louise est aujourd'hui de nouveau en deuil. Son père virtuel, le chanteur interprète Gérard Berliner s'en est allé dans la nuit de mardi à mercredi, victime d'un malaise cardiaque.
"Louise", c'était sa chanson, son succès. C'était cette femme de chambre modeste, amoureuse de son ouvrier au destin tragique.
Gérard Berliner, c'était une voix claire, intense, façonnée dans l'émotion, c'était une présence, un charisme pur. Amoureux de Victor Hugo, il avait su faire partager cette passion au plus grand nombre à travers son spectacle "Mon alter Hugo", avec un énorme succès et une nomination aux Molières, en 2006.

Mais c'est bien entendu "Louise" qui restera accolée à ce grand interprète, dès 1982, et pour toujours.
En 1982, Musical Youth passait "The Dutchie", Joan Jett aimait le "Rock'n Roll", Culture Club demandait si on voulait vraiment lui faire du mal, pendant que chez nous, Richard Gotainer était "Mambo du Décalco", Karen Cheryl appelait son "Chéri, Chéri", Sheila revisitait "Gloria", ou encore Jean Jacques Goldman nous expliquait ce qui peut se passer "Quand la musique est bonne", alors que Daniel Balavoine clamait "Vivre ou Survivre".....la liste est longue de titres de cette fameuse année 82, mais il en est un, en particulier, qui fait alors figure d'ovni. Une chanson qui ne rentre pas dans le moule, qui parle du passé, qui parle vrai, empreinte d'une vie, et .....immense succès devant tous les rouleaux compresseurs du moment!
Avec son texte, avec sa voix, avec son talent, Berliner marquera la chanson française de manière indélébile.

Avec sa mort, l'artiste revient évidemment sur le devant de scène, par le biais du souvenir, mais c'est un peu le lot de ces chanteurs bénis autant que maudits d'avoir créé un gigantesque succès le temps d'une chanson.

Un exemple du talent de Gérard Berliner est dans la Playlist en question...le temps que ça durera.


Bannister.

mercredi 13 octobre 2010

La carte musique jeunes....la quoi?...

"La carte musique jeunes? Mais non, c'est pas une carte pour faire de la musique n'importe où!"


Mais qu'est-ce que c'est qu'ce truc...?
Alors quoi, voilà, on fait la grève, on manifeste, Hollande nous parle de son régime, David Arquette et Courtney Cox, c'est fini (ah, le con)...et concernant la "carte musique jeunes"? Pas un mot, pas de gros titres? Mais dès qu'on parle de Hadopi, là, on fait la première page...
Et pourtant, ça ressemble quand même à une bonne idée, ou en tout cas, ça prouve que le gouvernement en général, et le ministère de la Culture en particulier, continuent de réfléchir au problème du téléchargement sans penser automatiquement "punition"...

La licence globale, qui était, mine de rien, une sacrée bonne idée, à vécu....Voici maintenant qu'arrive, fin Octobre (normalement), toute fraîche et toute en feu vert de Bruxelles venue : la Carte Musique Jeunes!
J'avoue que je n'avais même pas entendu parler de cette carte avant aujourd'hui, même pas en rumeur lorsqu'elle était en projet, et ça, ça veut dire deux choses, soit je ne lis pas les bons journaux, soit je cligne des yeux trop longtemps quand je lis (et du coup je louperais des trucs...). Mais j'y pense : peut être n'a-t-on pas suffisamment fait la lumière sur cette opération, aussi...

Bref, késako, donc. Et bien pour la faire rapide (un gros inconvénient de notre société, ça) : si tu es jeune (entre 12 et 25 ans), et que tu veux télécharger de la musique légalement, notre ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand te propose de t'inscrire via le site des cartes musique jeunes, pour souscrire à un forfait choisi (trois possibilités : 5, 10 ou 25 euros), afin de profiter de ta musique préférée sur n'importe quel site de téléchargement légal (en principe) à qui il sera demandé de faire également un effort (sur le prix, ou l'abonnement, etc...). Et comme, de fait, tu es jeune, la France (levez-vous, enfin), doublera ton forfait, soit, pour 5 euros souscris : 10 euros de droit de téléchargement, pour 10 euros souscris, vous avez compris le système.
Pour cela la France (mais levez-vous, je vous dis!) a débloqué une enveloppe de 25 millions d'euros, c'est dire si elle croit en toi, jeune.

Une initiative saluée et suivi par l'Europe, comme quoi, on n'est pas bon qu'à se faire taper sur les doigts...

Dans la pratique, c'est sûr que payer pour ce que l'on a gratuitement, mais illégalement, ça peut paraître rébarbatif, mais au moins, voilà une vraie solution concrète, et légale, et qui, grâce à l'aide de l'état, diminuera par deux le prix du morceau que vous achèterez, ou vous permettra d'acheter deux fois plus de musique que prévu, enfin, c'est comme vous voulez....

Je le dis sincèrement, donc, bravo Monsieur Mitterrand, et vive la France! (mais enfin mais quand même..oh et puis crotte.)


Mais...et ceux qui ont plus de 25 ans alors? Peuvent-ils continuer à télécharger illégalement? Ou bien, après 25 ans, si on continue à écouter de la musique, c'est qu'on a raté sa vie?....à suivre...

Bannsiter, + de 25 ans.

mardi 12 octobre 2010

Emir Kusturica , bienvenue chez les Turcs!

"La Turquie, l'autre pays de la polémique."


Aaaah, voir Antalaya...et partir!
Emir Kusturica, on le connaît, c'est un peu le Tarantino serbo-bosniaque, en fait ça serait même plutôt Tarantino qui serait le Kusturica américain...enfin, bref, il se trouve que, comme son cousin des States, Kusturica est au coeur d'une polémique née lors du festival cinématographique d'Antalaya, en Turquie. Mais la comparaison s'arrête là, car, pour le coup, Emir n'avait rien demandé avant de se prendre quelques sympathiques réflexions de la part du ministre turc de la Culture, Etugrul Günay, sur son rôle très tendancieux pendant le conflit en Bosnie, le tout pendant la soirée d'inauguration du festival.
Un affront en règle, voire même, un incident diplomatique possible, mais surtout, un esprit de l'escalier flagrant de la part du ministre.

Et Kusturica, faut pas trop le chercher là dessus. Réaction express: "Je combattais alors pour une Yougoslavie unie.(...) Je vais considérer le ministre de la culture de ce pays comme un ennemi, car c'est ce qu'il mérite. Ces méthodes sont barbares et primitives!"

Dans un tel contexte, difficile de "parler d'art", et donc, claquage de porte de sa présidence du festival et direction: le premier avion.

Les genres, c'est comme l'alcool, ça supporte mal les mélanges.

Bannisturica.

lundi 11 octobre 2010

Masterchef : un top 10 et des regrets.....

"Bon, alors pour la recette du rajout d'ingrédient après la limite de temps, vous regardez bien Audrey, elle a le geste..."

Oh, je sais ce que vous vous dites, le masterchef en question, ça fait quand même déjà quelques jours qu'il est passé....Et bien bien, je suis d'accord, mais j'ai mis plus de temps que prévu à me remettre du mariage auquel j'étais invité, à Ajaccio. Voilà.

Ceci dit et sans transition : ce jeudi dernier était ZE jeudi pour Masterchef, il ne fallait pas se louper, et dans le détail, il ne fallait pas louper ce top 10.

L'on commence donc cette émission de manière très "cour de récré" avec une Carole Rousseau (et oui, elle toujours là!) qui cabotine pour une première épreuve où chacun est censé préparer le plat de son choix sans savoir qu'en fait, la Rousseau va permuter les places des candidats, qui devront dès lors cuisiner avec les ingrédients du voisin...Enfin, cela nous offrira au moins un beau panel paniques et de regards angoissés, et une sympathique opposition de style entre Agathe l'originale et Cyril le dresseur d'assiette, qui se retrouvent avec les ingrédients l'un de l'autre, aux antipodes de leurs choix!
Mais les plus forts seront Frédéric, the Vamos king et Anne, qui a décidé de montrer un autre visage depuis la dernière émission!

Après donc le fameux et encore très utilisé cinq à sept, c'est l'inédit six à Sète, qui sera proposer pour l'épreuve reine, ou toutes les absurdités se passent traditionnellement depuis le début du programme : le combat par équipe!
Objectif : pêcher son propre poisson au large, et cuisiner en une heure pour les producteurs locaux, avec leurs produits. Frédéric ne se ménage pas et mène bien son équipe, Anne est plus en retrait, mais la proposition de son équipe est plus maligne, car,malgré une belle tentative de Frédéric et ses rouges de servir fromage et dessert, les bleus auront su mieux gérer et mettre en avant les dons des producteurs du crû. En effet, les rouges, forts d'une pêche bien meilleure que les bleus, auront trop travaillé autour de leurs poissons, et un peu oublié de flatter ces petits producteurs sètois.
Résultat: les bleus transforment un mauvais départ en éclatante victoire, en remportant tous les points! Même la fromagère a voté bleu....On sent tout de même les juges partagés entre amusement, au début, et scepticisme, sur la fin du dépiotage des votes.
Les rouges sont légitimement abattus, et Frédéric fait, enfin, ce qu'un vrai chef doit faire : il demande la levée de son immunité pour prendre ses responsabilités. Ce sont donc Cyril (qui a vraiment, comme on dit dans un jargon technique, chié son dessert et sa présentation) et Corinne, qui seront désignés. Corinne, encore, qui décidément flirte trop souvent avec la porte de sortie ces derniers temps, il lui sera reproché ici, son manque d'esprit d'équipe et une absence de vamos-gnac, ingrédient capital dans l'énergie d'un groupe.

C'est la première élimination, que l'on voit, en tout cas, à se passer dans une ambiance plutôt tendue. De fait, ça grince avec Romain, que Corinne a rangé dans la catégorie des "sans personnalité", et avec Cyril, qui ne cache pas sa satisfaction de planter son vote sur le pique de la rouge. L'on comprendra plus tard, dans les commentaires, que Corinne, apparemment, la jouait peut être trop en solo par rapport aux candidats.
Elle quitte donc l'émission après que les juges se soient encore contentés des suivre les votes majoritaires, mais en l'occurrence, pour cette fois, ce fut à raison.

S'en suit l'épreuve des ingrédients (20) à trouver : la bouillabaisse! On pourra alors assister à une scène plutôt comique, aux dépends de Marine, qui en découvrant la bouillabaisse, commence à énumérer...un ingrédient, puis, le concentré de tomate....qui ne fait pas partie de cette recette là. Merci d'être venue, au suivant. Et Marine, dépitée, de voir passer tous les candidats (elle est entrée deuxième) avec la certitude ( sur un malentendu) que l'épreuve était éliminatoire.
Mais non! Elle passera direct au test sous pression, rejointe par les deux moins bons candidats de l'épreuve de la boîte mystère, à la saveur orientale, aaaah, l'Orient, si cher à Monsieur Demorand...qu'il s'en souviendra longtemps! C'est la débandade, Cédric, en connaisseur se fout la pression et rate son pigeon, Romain...fait du Romain, Joël se fait jeter, et Virginie, ma favorite (petit clin d'œil à Dominique des commentaires!) inaugure un accompagnement intitulé: "qui ne ressemble à rien"...et c'est tellement vrai.
Cyril, qui bénéficiait de dix minutes supplémentaires gagnées lors de la recherche des ingrédients de la bouillabaisse, termine tout juste, mais termine bien : c'est lui qui s'en sort le mieux, avec Agathe!

Et c'est là que l'on s'échappe vers un moment de pur télé réalité, où Romain, nominé avec Cédric, Virginie, Joël et Frédéric comme les plus mauvais de l'épreuve, décide de lâcher ce qu'il a légitimement sur le cœur, oui, il est peut être à sa place, mais lui au moins, aura respecté les règles de temps...mais comment, y aurait-il de la triche dans Masterchef?
A vrai dire, je comprends Romain. La plupart des candidats, d'ailleurs, pensent comme lui : certains n'hésitent pas, en fait à rajouter en douce ce qui leur manquerait, après le temps imparti. Effectivement, ou tout le monde le fait, ou personne, surtout lorsqu'on connaît l'importance que peut avoir ne serait-ce que le plus simple ingrédient sur le résultat d'un plat.
C'est Audrey qui est visée pour cette étape là particulièrement, elle se dénonce, devant l'appel de Yves Camdeborde, et sera donc logiquement mise sur la sellette du test sous pression, avec Cédric, le tout dans une ambiance un peu électrique.

Et c'est Cédric qui quittera l'aventure, avec un vrai talent, mais, de l'avis des professionnels, une évolution à avoir dans le domaine du "raffinement".

Voilà donc un top dix accouché dans la douleur, avec, personnellement, deux vraies interrogations:Audrey, et Romain, ce dernier qui aurait dû être à la place de Cédric, étant donné que les juges n'ont à peu près rien goûté de son pigeon....

Rendez-vous Jeudi prochain, donc, pour savoir si Audrey et Romain vont encore passer entre les mailles des juges, si Virginie va redresser la barre, si Joël va encore se faire pourrir, mais surtout, pour savoir si enfin, Cyril, aura trouvé la recette des yeux qui ne pleurent plus!


Bannister en larmichettes.

mercredi 6 octobre 2010

Mafiosa saison 3....bande annonce à charge.

"Aaaah, la violence, le fromage,le saucisson d'âne, c'est pas beau, la vie des clichés?!"


C'est un coup de gueule.
Je ne sais pas si vous avez vu la bande annonce de la troisième saison de la série de Canal +, Mafiosa?
Moi, oui, et honnêtement, avec toutes les idées qui pouvaient se présenter, après 2 saisons dans les jambes, et alors que pour cette saison 3, des scènes se tournaient, enfin et pour une fois, en Corse, y'a un type derrière son bureau à Canal qui a dit "ok coco, ça c'est de la bande annonce!" au summum du cliché concernant l'île: Le travail du bois jusqu'à son but, l'hymne de la Corse en fond, pour aboutir à...un cercueil, et enfin, la Corse, en plein milieu de l'écran. Voilà, voilà...

Alors, oui, bien sûr, ça cadre avec la série, mais ce qui aurait été bien, c'est de montrer qu'on peut éviter les lieux communs des débutants. L'élargissement de la violence à la représentation de toute une île et de son hymne comme illustration, est-ce que c'est vraiment ça l'originalité que nous vante Canal + dans ses spots?.....

Et juste pour faire écho au sous titre de l'image, le saucisson d'âne en Corse, ça n'a rien de traditionnel, ça n'a jamais existé avant que certains intelligents n'en fasse ces dernières années, à cause de la demande touristique...voilà où peut mener le cliché. Une aberration.

C'est chiant de se battre contre des moulins à vent.

Bannister.

vendredi 1 octobre 2010

Mercury Rev, entre être et avoir été.


Mercury Rev, c'est un son, une empreinte, c'est l'exemple de ces groupes qu'on ne connaît pas, ou vaguement, au niveau du grand public, et qui pourtant ont fait une profonde encoche dans le bois la musique.

On rentre avec ce groupe, dans le monde de l'expérimental, de l'aérien et du visuel.
Expérimental, c'était leur vocation première, lors de leur création à la toute fin des années 80. Leur musique illustrait à cette époque des petits films plutôt flous, voire abstraits, du métrage de pote se situant dans les mêmes strates underground qu'eux.

Les quelques démos circulant alors, les font tout de même remarquer, ce qui leur offre la chance d'enregistrer un premier album, auquel, grosso modo, seuls les critiques reconnaissent de la valeur. Forcément, le style est tout sauf abordable par le premier venu. Mais le groupe continue sur sa lancée, avec son petit quota de fans, ses petites tournées jusqu'à l'étranger, et arrive à grappiller, on ne sait trop comment quelques place dans les hits avec leur deuxième album, un petit encouragement bienvenu pour un groupe qui commençait à cumuler les frasques, mais qui ne manquera pas d'y retomber avec une sortie de scène remarquée lors du festival Lollapalooza en 1994, pour "niveau sonore excessif"...

Le groupe à la ville serait donc tout le contraire de ce qu'il fait passer dans sa musique? En tout cas, comme toutes les formations à forte personnalité, Mercury Rev n'échappera pas à son clash, que suivra une réorganisation des musiciens, qui ne se fera d'ailleurs pas d'un coup. Mais c'est un mal pour un bien, puisqu'en 98 sortira ce que l'on appellera l'album de l'envol : "The Deserter's Song".
C'est la porte ouverte à une vraie tournée mondiale. (choix Holes dans la Playlist en question)

Votre serviteur se permettra de préférer l'album suivant "All is Dream", qui effectue un retour vers une musique plus illustratrice, plus visuelle, et nonobstant, d'une profondeur unique, transmettant ses émotions à travers la voix d'une autre dimension de son chanteur Jonathan Donahue. (choix Hercules dans la Playlist en question)

Le groupe atteint sa vitesse de croisière avec l'album "The Secret Migration", en 2005, la critique est toujours de son côté, et la base de fans récoltée au fil des tournées aussi, même si l'ensemble du rendu est en dessous par rapport aux deux précédents opus. Reste quelques morceaux qui taquinent encore les étoiles. (choix Vermillon dans la Playlist en question).

Mercury Rev reste fidèle à son style, durant les années suivantes (son dernier album est sorti en 2008) avec une musique qui demeure constamment un pied dans l'irréel, et l'autre dans le business.
Mais avec une vie "civile" qui a refroidit plus d'un producteur, Mercury Rev ne sera entré dans la lumière de la popularité que sporadiquement, devenant une sorte de référence culte tapie dans l'ombre des projecteurs, de celle dont on ne se souvient pas si l'on est pas initié, mais dont on s'inspire.
C'est déjà ça.

Bannister.

Masterchef, quand le risque ne paie pas...

Steve, ou comment partir en marchant sur des œufs...

Ils étaient encore 14 à gigoter dans le grand bain Masterchef, ils ne sont maintenant plus que 12, après les départs de Steve, et de Georgiana.

On nous montre, enfin, une bonne ambiance pour commencer cette émission. On l'avait légèrement entrevue la semaine dernière, c'était plus présent ici, en tout cas au début...

De quoi bien commencer, donc, le sourire aux lèvres, sur la première épreuve avec le travail du chocolat. On se dit qu'avec cette mise en bouche, on va assister a des desserts tous plus impressionnants les uns que les autres, et l'on est comme les juges : avec l'eau à la bouche. Le chocolat , à priori, quand on aime cuisiner, ça fait un petit peu partie des bases.

Las! Loin de nos espérances, on assiste à un Titanic culinaire! Seuls Cédric et Cyril s'en sortent et obtiennent l'immunité. Pour le reste, c'est un délicieux n'importe quoi, de Georgiana, à Steve, de Fred le roi du Vamos à Romain et son tiramisù sans...mascarpone (et qui ressemble étrangement, lors de sa présentation, au colis qu'on laisse dans les toilettes le matin après le réveil, agrémenté de tranches de fruit), mais le point d'orgue sera la réalisation d'Audrey, que le chef Camdeborde ne se donnera même pas la peine de goûter. Demorand, lui, s'y risque pour le regretter illico presto. Et oui, la cuisine passe aussi par les yeux.

Passons ensuite à ce qui fait toujours polémique dans le programme : les épreuves par équipe.
Répondant présents à l'appel du grand large, les candidats se retrouvent à cuisiner pour tout un contingent de marins (près de 300 personnes), et un marin, ça ne discute pas, ça mange en 45 minutes!
Cédric dirige les bleus, Cyril,les rouges. La Titanic avait déjà recoulé dans le chocolat, pour cette guerre par équipe, c'est le Poséidon que les candidats nous coulent à nouveau, comme un seul homme. Les chefs n'en reviennent pas, tout est loupé, chez les bleus comme chez les rouges, c'est un cauchemar. Les marins sont déçus, et de l'avis de tous, ils préfèrent garder leur chef de cuisine à eux.
Dans cette débâcle générale, les bleus s'en sortiront vainqueurs d'une très courte tête, notamment grâce à la charlotte aux fraises de Virginie, juste moins mauvaise que l'ovni saint honoré des adversaires du jour. Pas de quoi avoir le sourire.

Steve se retrouve face à Corinne, et les chefs, après délibération, choisissent une fois de plus la facilité en éliminant Steve, alors que, pour eux, il était, certes, à blâmer, mais surtout, il était celui qui avait pris le plus de risque et qui s'était investit le plus. Cherchez l'erreur, encore. Du coup, on peut se demander à quoi sert le vote du jury, si il suit constamment le choix du groupe...Enfin, il faut saluer la pirouette qu'ils nous ont trouvé pour éviter les éliminations des chefs d'équipes, qui bénéficient maintenant de l'immunité lorsqu'ils accèdent au rang de responsables. Une belle leçon d'injustice, c'est aussi ça, la télé réalité...

Audrey, qui ne nous avait de toute façon pas habitué à sa grande gestion de l'émotion, craque nerveusement, encore plus que d'habitude, avant de lâcher, près de Carole Rousseau venue la soutenir: "Monsieur Demorand, je peux plus me le voir!"
De bonne augure avant l'épreuve hebdomadaire suivante : "Arriveras-tu à débusquer tous les ingrédients que le coquin Camdeborde a caché malicieusement dans son plat?"
Aujourd'hui : le cassoulet.

Dites donc, il à l'air bon ce cassoulet à la Camdeborde! Marine bouffe dans le plat, Georgiana qui part presque avec son ramequin pour pouvoir le finir tranquille dans son coin...mais qu'y a-t-il donc dans cette recette? Sur les 20 ingrédients demandés, c'est Marine qui en trouvera le plus, mais là encore, avec 11 sur 20, ça reste une petite victoire...Corinne, quant à elle, se retrouve direct au test sous pression.

Comme la semaine dernière, pouvoir influer sur le choix de la boîte mystère ne sera finalement (et étrangement) pas un atout. Marine, qui avait judicieusement changer son maïs contre une tomate n'en gâchera pas moins sa recette à la cuisson. Virginie, de son côté, décide d'énerver Demorand en tentant d'étouffer son plat sous les herbes de Provence...Malgré ça, ce sont Anne et Georgiana qui rejoignent Corinne pour le test sous pression du chef Anton.
La mission: reproduire son ravioli de langoustine et crème au chou (nous parlons bien de sa recette, hein...)
Anne, à la stupéfaction des juges, réussie parfaitement le test : ils sont bluffés!
Et entre Georgiana et Corinne, c'est Georgiana qui sera éliminée, Corinne peut mettre un cierge, elle s'en sort une nouvelle fois!

Au final, l'émission garde toujours un bon rythme, les petites phrases assassines reviennent en force, et l'on est de plus en plus sceptique quant aux réalisations de Romain et Audrey, et sur leur place dans le top 10. Rendez-vous donc la semaine prochaine, où l'on saura enfin qui sont tous les candidats de ce fameux top!


Bannister à la coque.