Eric Woerth, ou la lapidation du dérapage...

Quand la lapidation médiatique laisse des traces indélébiles...

Non, franchement, après les scandales à répétition, était-il bien nécessaire de se ranger parmi les victimes de la lapidation, fusse-t-elle médiatique?
Eric Woerth tient la forme, merci pour lui!
Toujours droit dans ses bottes, le front haut, et l'apparent courage de l'homme qui est traqué mais qui résiste vaillamment.
Et ne venez pas le calomnier avec cette lettre qu'il aurait adressé à Nicolas Sarkozy pour appuyer Patrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, afin qu'il obtienne la Légion D'Honneur, voyons, ce n'est certainement pas lui qui l'a écrite, enfin!
Non, il faut le croire, ce monsieur Woerth. Et si les preuves disent le contraire, et bien il faudra le croire quand même : c'est un homme politique, et donc un homme responsable...

Et puis, en plus, ça date de l'époque où il était encore trésorier de l'UMP, nooon, depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, et il n'est même plus trésorier. Il a un remplaçant de choix, maintenant, un homme comme lui, un incorruptible : le député Dominique Dord.
Comment?....Comment ça? C'est un ancien de chez L'Oréal?...

Mais bordel de merde, ça va cesser quand les conneries?!!


Bannister,responsable, mais pas coupable.

Un dîner presque parfait: le combat des régions

Dans le Sud, c'est le monde à l'envers....

Un émission en toute petite foulée pour la région Sud, hier soir (30/08).
Et pourtant, ça avait commencé fort avec Rodolphe, et sa moisson de 10 sur 10 : c'était plié, le gagnant du Sud, par avance, c'était lui!
Et ben non.
On n'épiloguera pas longtemps sur Laure, la candidate Corse, trop "en dedans" par rapport à son passage précédent, et de toute façon, enceinte de quelques mois, elle avait autre chose à penser que courir entre un four et trois gambas jusqu'à la finale, et on la comprend.

Durant toute la première partie du programme, d'une qualité plutôt moyenne, la certitude que le chanteur/commercial a les armes pour passer haut la main ne fait aucun doute, et finalement, c'est la chienlit face aux pros dans la deuxième partie de la soirée.
L'homme ne saura gérer ni le temps, ni la pression.
Thomas, pas loin, se battra aussi contre la pression de l'évènement à grands coups de tremblements, et à le voir, on en transpire aussi : il ira néanmoins au bout, et même s'il ne gagne pas, on est satisfait pour lui!

La gagnante de la région Sud s'appelle donc Delphine. Elle gagne ses derniers points avec une viande d'agneau quasiment crue sous une croûte de noix pas cuite, en ayant mené sa barque sans risque et sans originalité, contrairement à ses collègues masculins.

Dans la région Sud, hier soir, il ne fallait donc pas être regardant sur la cuisson, et encore moins sur la présentation, à l'image de Cyril Lignac et du plus jeune chef étoilé de France, Jean Sulpice.
Merde, on aurait dû prévenir Rodolphe et Thomas, c'est pas sympa.


Bannister, fade et plat comme un dîner sur M6 un 30 Août 2010...

Nouvelle Star en sursis?

"Quoi? Mais c'est pas vrai, j'ai dit une image de la Nouvelle Star! On va pas s'en sortir comme ça, mes cocos..."

Attention, en ce moment, le ballon "Nouvelle Star" fait pas mal d'aller-retour!
Tout d'abord depuis le camp de l'annulation, ou, selon "Le Parisien", un SMS aurait été envoyé au jury de l'émission de télé-crochet leur signifiant la fin de l'aventure, et leur remplacement par "X Factor". Origine du fameux SMS : Freemantle, la boîte de production elle-même.
Faux rebond ou simulation, "Complètement faux" lance Freemantle, aux auditeurs de Morandini sur Europe 1, qui rajoute que si annulation il devait y avoir, "le jury en sera avertit de manière plus courtoise."
C'est bien connu, le monde de la télévision est très courtois.
De son côté, M6 "dément abandonner le format Nouvelle Star", par contre, la chaîne assure une réponse sur sa position "en Septembre"...
"Le Parisien" aurait-il entrevu le futur?
Ce sera à suivre dans quelques courtes semaines, Nom de Zeus!!


Bannister, électron pas libre du tout.

Docteur Paclet, l'esprit d'équipe!

"Avoir un bon copain, voilà c'qui y a d'meilleur au monde..."
(chanson connue de 1931, Henri Garat)

Mais oui, mais que voulez-vous, ma bonne dame, y' a plus d'respect!!
Et surtout y'a plus de secret professionnel.....
Médecin des Bleus "pendant 15 ans", le docteur Jean Pierre Paclet a eu bien raison de faire confiance à sa maison d'édition pour la sortie de son livre, "L'implosion", en pleine rentrée littéraire. Enlevez donc le "P" de Paclet, et vous trouverez l'anagramme de "Tacle".
Et pour tacler, on peut dire que ça tacle. D'un Domenech "manipulateur", à quelques héros de 98 et leurs résultats sanguins , comment dire, un petit peu bizarres, c'est un brassage en règle de toute une période, vue par un "insider", un type de l'intérieur, et pas n'importe lequel.
Alors, le bon docteur tire à vue, mais remet aussi d'autres choses en perspectives, tiens, puisque vous ne le demandez pas : Anelka, la fameuse racaille.
Pour Paclet: "Il n'a pas été éduqué dans les cités." "A 11 ans, il était à Clairefontaine, à 15 ans, au centre de formation du PSG : Anelka, c'est le foot pro qui l'a éduqué."
Le docteur nous passe en revue la raison d'état, le dopage, la demande en mariage de Domenech.
Tiens, Domenech, parlons en, ami de longue du docteur Paclet, il n'hésitera pas à le trahir en 2008, la petite étincelle qui aurait mis le feu au révélations?
Dans le "Parisien", Paclet lance : "Je lui en veux".

Encore la faute à Domenech. Décidément, il aurait mieux fait de se diriger vers sa passion première :le théâtre. Et le drame en particulier.
Parce qu'il est très fort dans le drame, Raymond Domenech.

Le livre sort le 26/08/10 : sautez dessus si vous voulez enfin de vrais révélations.

Bannister en cuir pleine fleur.

Masterchef, l'après visionnage.

"Il faut avoir de l'âme pour avoir du goût." (Vauvenargues)

Que reste-t-il de l'émission culinaire de TF1, en gros, deux jours après...
Je me retourne sur ce programme et, finalement, le seul point vraiment négatif que je puisse lui trouver, c'est que ça manquait plutôt de scènes de cuisine. Un comble? Pas vraiment, en fait.

Il faut pour ce genre de show, l'émission pilote, celle qui pose les bases, qui nous montre dans quelle direction elle va aller, avec quels types de candidats. Voilà donc à quoi nous avons pu assister lors de cette première. La chaîne a choisi de nous faire vivre les ultimes sélections, avant de nous plonger dans le grand bain, et de faire démarrer les choses sérieuses la semaine suivante (en tout cas, on l'espère...). Ce premier épisode aura surtout joué des violons et servi la soupe aux juges, quelques fois même, trop grossièrement.
Il en ressort quand même quelques candidats qui vaudront le coup d'être suivis, comme le jeune homme avec la veste de l'équipe d'Italie (photo) qui voudrait ouvrir son resto avec sa compagne, vraiment attachant, et à vue d'écran, assez talentueux, ou encore Fred le roi du "Vamos!" qui promet de belles envolées avec le jury.
Bref, à l'arrivée, on se rend compte qu'il y a un nombre impressionnant de personnes qui veulent changer de vie, et enfin vivre de leur passion : la cuisine.
Tous n'y arriveront pas, mais ce qui est courageux, c'est que tous essaieront.

Bannister, en sauce tartare.

Masterchef : la riposte de TF1 à M6?

"Quoi? Mais non, ce n'est pas la série policière qui va remplacer Julie Lescaut, c'est la nouvelle émission de TF1 sur la cuisine!..."

Ils sont énervants chez M6 : ils cartonnent dans les émissions culinaires!
"Un dîner presque parfait", "Top Chef", "Oui, Chef!", "Miam (Mon invitation à manger)"....enfin, merde, quoi!
Alors, déjà qu'ils avaient fait bisquer tout le monde avec leur succès des émissions de Déco, et rajoutez à ça la petite France 3 qui explose tout avec "Plus Belle la Vie", mais que reste-t-il à TF1? Vers quoi se tourner pour raccrocher les wagons?
Deux solutions : soit créer du contenu...riez pas, quand même...Bon, ou soit essayer de faire mieux en faisant pareil, mais sans que ça soit trop pareil, malgré que ça soit pareil!...Et c'est donc en empruntant ce choix, vraiment d'une difficulté créative maximum, enrobé d'une prise de risque suicidaire, que la première chaîne va nous sortir en ce soir du 19 Août 2010, en prime time : "Masterchef"!...Tiré d'un concept anglais.
Mais, bon sang! Que peut bien renfermer ce concept si original et novateur pour que nous, pauvres profanes du plan de travail en inox, petits incultes de la vitrocéramique et autres composés chimiques qui font "pshitt", puissions nous exclamer en rentrant à la maison, après une bonne journée de travail: "Tiens, chérie, ce soir il faut absolument regarder Masterchef!"
Comment, notre douce moitié ne sait même pas de quoi l'on parle?
Alors petit résumé :
"Masterchef" est une émission à élimination dans laquelle vont s'affronter cent amateurs de cuisine sous le regard d'un jury de professionnels, afin de décrocher un stage de six mois chez un grand chef, ainsi que 100 000 euros, et l'on parle même de l'édition des recettes du gagnant ou de la gagnante. Pour présenter ce programme, Carole Rousseau. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, d'ailleurs, je n'ai rien dit.
Elle sera l'atout charme et candide du Masterchef, pendant que deux chefs, Frédéric Anton (chef 3 étoiles du Pré Catalan) et Yves Camdeborde (Ritz, Tour d'Argent, Crillon, expert ès Bistronomie), et un journaliste culinaire, Sébastien Demorand, se chargeront du sale bulot, pardon, du sale boulot de s'extasier sur certains plats, pour mieux se catastropher devant d'autres.
Alors qui regardera cette émission? Et bien en premier, moi. Et oui, faut pas se la raconter, je regarde "un dîner presque parfait", j'ai suivi "Top Chef", je ne vois pas pourquoi je ne regarderais pas au moins le premier épisode...Ensuite, à charge de TF1 de retenir nos désormais célèbres "temps de cerveau disponible", et de nous faire revenir. Pour ce qu'on peut en voir dans diverses bandes annonces, on ne sera pas en terrain inconnu, les candidats devront être vifs, malins, ne pas se perdre dans les 10 000m2 de cuisine, savoir faire quelques poses plastiques dans différents états émotionnels pour que la musique nous prenne bien aux tripes, bref, du classique, mais du solide. TF1 a su mettre les moyens de ses ambitions, et ça se voit à l'écran, c'est déjà un bon point.
Pour rameuter encore un peu plus d'audience, rien de tel qu'un petit scandale, et il est déjà là : une candidate retenue dans les 100 s'est insurgée sur des méthodes de sélections laissant à désirer. Bon, c'est aussi une émission de télé-réalité en même temps. Et puis c'est TF1...faudrait voir à pas trop en demander non plus.
Par dessus ça, quelques grands chefs cherchent à mettre le holà sur ces émissions, qui selon eux, et ils sont bien placés, seraient vraiment trop caricaturales.

En tout cas, nous jugerons sur pièce dès ce soir!

Bannister en croustade renversée avec son coulis de fraise.

Anelka et Cie, le retour de la vengeance...

"C'est à moi qu'tu parles? C'est à moi qu'tu parles?!!"

On en avait pas assez parlé, il fallait qu'on se le traîne encore jusqu'à aujourd'hui : le fiasco de l'équipe de France comme un point final?
Anelka, Evra, Ribéry, fidèles soldats sacrifiés sur l'autel de la dure loi du sport......j'ai envie de dire "mon cul".
Au sortir du siège de la FFF (Fédération Française du Foutage de gueule), ils n'ont fait aucun commentaire, comme d'hab', et surtout ils étaient peu à être sortis de là : Toulalan, 1 match de suspension, Evra, 5 matchs, et Abidal, rien du tout, le coquin.
Et les grosses têtes en chef, Anelka et Ribéry? Ils étaient représentés, et c'est déjà ça, parce qu'ils le valent bien....Pour eux, respectivement et dans l'ordre : 18 matchs, et 3 matchs. Oui, Ribéry prend moins qu'Evra.
Le chef en chef Domenech? Il a réussi, au péril de sa chevelure poivre et sel, à se faufiler par la petite porte, ni vu, ni reconnu.
Il faut saluer ces hommes qui savent ce que "assumer des responsabilités" veut dire...Attendez, j'ai comme une réminiscence, un film qui me revient....dont le titre...le titre...disait à peu près ça:
"Prends l'Oseille et Tire-Toi"

Ils ont très bien pris l'oseille, maintenant, qu'ils se cassent et qu'on passe enfin à autre chose!

Bannister.

Elvis Presley : le Roi immortel.

"L'image est une chose, l'homme en est une autre. C'est très difficile d'être à la hauteur de son image." Elvis Presley 1973.

Parce qu'il y a des figures qui traversent le temps, parce que le souvenir est le plus puissant des moteurs, parce que, enfin, dans notre époque moderne en pleine dégénérescence il ne peut en rester qu'un, Elvis Presley ne mourra jamais.
75 balais qu'il aurait eu le pépère, en ce 16 Août 2010, si il n'avait pas autant déconné.
C'est sûr, il en aurait eu des choses à dire. Mais voilà, il y a 33 ans, son corps a préféré tirer sa révérence, et depuis personne ne l'a oublié. Le King a eu droit au traitement de faveur des stars, les véritables, les irremplaçables, les inaccessibles.
Il vend toujours autant de disques, plus de 50 millions, pas loin de Michael Jackson. En même temps, qui, chez les vivants, peu rameuter autant de passions que ces deux là?
Non, là, d'en haut, il pourra verser une larmichette en regardant tout la ferveur des habitants de Memphis, qui œuvrent depuis quelques jours déjà, pour accueillir la foule des fans, et fêter l'anniversaire de sa mort. Dire que dans ces rues, le petit Elvis avait commencé à gratter la guitare pour ses amis...

So long, King.

Bannister.

Eric Woerth.....canicule sous un crane.

"Alors, ça gratte, Eric? Encore un couteau dans le dos?"

Autant le dire tout de suite, Eric Woerth n'a rien à voir avec un prétendu piston concernant le boulot de sa femme. Eric Woerth n'a rien à voir dans le dossier Bettencourt. Et Eric Woerth n'a rien à voir non plus dans l'affaire de la succession de l'artiste César.
C'est lui qui le dit. C'est un homme politique sérieux, et un homme politique, on doit lui faire confiance.
L'on pourra rajouter bientôt que Eric Woerth n'aura rien à voir avec sa démission.
C'est fou tout ce qu'on peut imputer à un innocent de nos jours. Et c'est diaboliquement fascinant.
Lorsque la machine politique se met à avoir l'un des siens dans son viseur, on peut dire que c'est déjà le début de la fin, c'est le déballage sorti d'on ne sait où, affaires sur affaires, scandales, et boîte de Pandore. Alors allez chercher le vrai du faux là dedans. D'ailleurs, c'est tout le but de la manœuvre, noyer le poisson. Voilà un bel exemple de notre si belle politique.
En attendant, Woerth, il faut espérer qu'il aime autant les flashs que le président parce que, pour lui, en ce moment, c'est festival!

Bannister.

Nicolas Sarkozy....ça nous fera des vacances!

"Attention, président, ce n'est pas Carla, on cherche à vous piéger!!"

Leave Nicolas Sarkozy ALONE!!!!
Chérie, on a bien mérité quelques jours de vacances!
Non, notre président n'est pas l'omniprésident que l'on nous a vendu, non, il n'aime pas les médias, non, lui, tout ce qu'il voulait, c'était passer voir sa Carla, de manière anonyme, avec ses gardes du corps, et ses grosses voitures, en plein Paris, pendant le tournage de madame, tout sim-ple-ment. Comme un individu normal. D'ailleurs, il n'y a qu'à le voir au jour le jour : il ne cherche JAMAIS à se faire remarquer. Dès lors, il est tout à fait logique que cet homme si simple devienne tout colère face à ces méchants photographes. Mais ça, voilà ce que c'est d'être marié à Carla Bruni, aussi. Elle attire les flashs, les musiciens, les réalisateurs, les acteurs, c'est "Coup de Foudre à Notting Hill"!
Non, moi je dis que c'est vraiment tout de la faute à Carla.
Des vacances au Cap Vert, elle lui devait au moins ça, sinon, il va craquer.
Bravo pour votre courage, président, et bonnes vacances.....

Bannister, avec un "r" comme dans Cap Ve"r"t.

Pierre Perret.....ah! les cons

Napoléon 1er disait en parlant de Talleyrand : "C'est de la merde dans un bas de soie". Une citation qui ne déplairait pas à Pierre Perret en ce moment, tant le film tiré de ses mémoires : "Le café du pont", lui a déplu.
Déjà rudement malmené lors de la publication du deuxième tome de ses mémoires "A Capella", le chanteur à textes n'a manifestement pas de chance avec cette autobiographie.
Au sortir du visionnage du film réalisé par Manuel Poirier, Pierre Perret s'est dit "extrêmement déçu", et même carrément "catastrophé". Pour lui, toute la moelle de ses souvenirs, qu'il avait tellement retranscrit sur le papier, ne se retrouve plus.
Prévu pour être impliqué dans les dialogues, le chanteur a assez rapidement été écarté. Du coup, même s'il comprend que le film puisse avoir une vision du livre complétée par le réalisateur, il se retrouve à regretter que son nom soit associé à cette œuvre impossible à assumer, puisque si loin de la richesse de son vécu.
De son côté, Manuel Poirier ne dément pas, et parle même "d'un rapport assez lointain avec le livre".
Un exemple nauséabond de comment se servir d'un produit pour mieux le détourner. Respecter une œuvre originale n'est plus une obligation dans le cinéma d'aujourd'hui.
Le film est sorti le 4 Août, on entend pas une chanson du Pierre. Il est notifié sur l'affiche "Librement adapté de l'ouvrage de Pierre Perret", "Peu adapté" aurait été plus juste.

Bannister, le vrai,le faux, le laid, le beau...

Charlie Sheen, mon oncle en désintox!

Aaaaah, qu'il est bon d'être un acteur aux états unis d'Amérique, même à la télévision, et d'ailleurs, peut être même, surtout à la télévision. Charlie Sheen, grâce à un de ces fameux accords entre deux parties, vous savez, le genre qu'on voit souvent dans les séries TV sur les avocats, parvient, en plaidant coupable, à éviter la prison qui lui tendait les barreaux pour violence conjugale. Il sera néanmoins punit par un séjour de 30 jours en désintox, le petit veinard.Mais Charlie Sheen, qui est-ce? Un mari frivole puissance x, un compagnon à l'alcool mauvais, un homme sous l'emprise de stupéfiants, ou le personnage du frère débrouillard, malin, et plein d'humour qu'on voit dans sa série "Mon oncle Charlie" ou avant elle dans la série "Spin City"? Il a un truc pour lui, le Sheen, c'est qu'il colle tellement à ses personnages, qu'on imaginerait pas qu'il puisse être différent en privé...et c'est certainement ce qui lui a permit de s'en sortir cette fois encore. Car, même si on sait que c'est finalement pas un type aussi sympa que ça, on arrive pas à lui en vouloir assez sévèrement. Comme quoi l'image que l'on donne au plus grand nombre à travers les médias, c'est quelque chose de terrible lorsqu'on sait s'en servir. Et ça, Charlie Sheen, on peut dire qu'il maîtrise.

Bannister.